Situé dans le 16ème arrondissement de Paris, l’hôpital Sainte-Périne est spécialisé dans la prise en charge des patients ayant des pathologies liées au grand âge, depuis la gériatrie aiguë et l’hospitalisation de jour jusqu’aux soins de longue durée.
Hôpital ouvert sur la ville, il propose également des consultations externes pluridisciplinaires, des consultations de mémoire labellisées. 438 lits et places.
Historique
Implantée rue de Chaillot dans l’ancien couvent de Sainte-Périne également connu sous la dénomination de Notre-Dame de la Paix, l’institution s’apparente initialement à une entreprise privée gérée par des particuliers. Sous les auspices de l’impératrice Joséphine, Duchayla propose d’y installer une maison de retraite, mais après de multiples péripéties le gouvernement la place sous sa propre surveillance. Ainsi, le décret du 10 novembre 1807 et l’intègre au domaine des hôpitaux et hospices civils de Paris.
L’institution Sainte-Périne vient en aide aux hommes et aux femmes devenus indigents, notamment d’anciens fonctionnaires et des veuves d’employés, en échange d’une pension annuelle : elle gère 172 lits en 1810, 182 en 1849.
Expropriée en 1860 de son ancienne demeure en raison du percement de l’avenue Joséphine, l’institution Sainte-Périne doit trouver un nouvel emplacement.
Le transfert de Chaillot vers l’ancienne commune d’Auteuil, rue Chardon-Lagache dans des bâtiments conçus par Charles Ponthieu ne s’effectue qu’en 1865. Entre 1860 et 1865, l’administration héberge les pensionnaires dans l’ancienne villa de la Réunion près de l’avenue de Versailles 2. L’emménagement dans un bâtiment plus spacieux permet à Sainte-Périne d’accroître considérablement ses capacités : elle compte 287 lits en 1899, 298 en 1948, et 325 en 1960.
Intégré au groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris Ile-de-France Ouest, l’hôpital Sainte-Périne est spécialisé en gériatrie
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Qui était Sainte-Périne ?
Sainte Périne est un personnage bien réel qui vécut aux premiers temps de la chrétienté. C’est une déformation de son nom véritable Pétronille. Au 1er siècle Aurélia Pétronilla était une grande dame de la société romaine qui appartenait à la famille des empereurs Flaviens. Les circonstances de sa vie ne sont pas connues ; on sait seulement qu’elle fut inhumée dans une catacombe vouée aux membres de la famille impériale convertis comme elle au christianisme.